Le Maire de Rilhac Rancon appelera t'il les gendarmes ?

Il y a quelques semaines déjà le maire de Rilhac Rancon menaçait l’opposition de faire appel aux gendarmes , ” C’est moi qui ai le pouvoir de police dans cette salle! Si vous n’êtes pas d’accord avec ça, alors je fais appeler la gendarmerie pour qu’elle vous expulse”.
Depuis les conseils se multiplient et l’ambiance reste chaude comme en témoigne le blog. Dernier événement en date : le blog de la Jeune Garde relance la polémique : selon eux « sa majorité subit les attaques incessantes de son opposition, menée par Didier Tescher ». Un article que j’estime hallucinant et fortement subjectif. La jeune garde a t’elle lu « Le Populaire » (et un éventuel article récent que je n’aurai pas encore lu ?) ou bien aurait elle été informé par une plainte de Roland Izard auprès de ses camarades socialistes ?

Pourtant nos amis devraient enquêter : c’est bien l’actuelle majorité de Rilhac Rancon qui semble être dans le tord. Les délibérations hors la loi se multiplient…  Une formation au fameux Code général des collectivités territoriales semble bien nécessaire !

Et les camarades socialistes pour certains ont décidé de défendre Roland Izar, estimant qu’une récente lettre de l’opposition était composée de menaces (l’opposition souhaitant travailler dans de bonnes conditions et rappelant ses droits et même devoirs).
Faut il rappeler que les premières menaces sont venus de Roland Izar (épisode des gendarmes, …) lors des précédents conseils mais également lors des élections.
La présente majorité semble avoir le droit d’être hors la loi, de menacer régulièrement l’opposition, alors que l’opposition n’est bonne qu’à se taire… ? 2 poids 2 mesures…

La présente majorité ne semble pas encore avoir compris ce qu’était une opposition ? Il est vrai que Rilhac Rancon avait toujours élu son maire à 100% depuis des années… faute d’opposition…  Les mauvaises habitudes…

L'Irlande dit Non

Hasard ou non, ce soir Pays-Bas/France : les deux nations qui avaient fait chuter le Traité Constitutionnel Européen. Aujourd’hui Vendredi 13 Juin, la seule nation à avoir droit à un référendum vient de dire Non. Et c’est reparti pour un tour ? Comme prévu… 2005 > 2008 il aura fallu 3 ans pour envisager un nouveau texte. Devra t’on encore attendre 2 à 3 ans de plus ? Ou mépriserons nous les irlandais en leur proposant un arrangement juridique ?
Alors que les possibilités courageuses peuvent être abordés !

Rapidement en vrac :

– Référendum européen : Le même jour
genre 3/5 des pays et évidemment majorité
les pays qui seraient alors pour le Non auraient une possibilité “annexe”
soit sur un nouveau texte soit en reprenant la partie “institutionnelle” et en la retravaillant un peu

(c’est grosso modo la solution que propose les Verts européens depuis très très longtemps)

– que le prochain parlement soit déclaré constituant
ou que le même jour des élections européennes une assemblée constituante se forme
ainsi les élections européennes seraient consacrés à ce projet…

– que le parlement européen actuel s’autoproclame rapidement constituant et s’empare des outils disponibles (étant donné le fiasco des initiatives des gouvernements nationaux)
(et évidemment qu’ensuite les européens approuvent ou non le texte retravaillé par les parlementaires européennes)

Tout solution de type « arrangement juridique » serait néfaste ! Tout comme un arrangement où on modifierait légèrement le texte pour le faire revoter seulement en Irlande…

Au passage je rappele ce que le CNIR chez les Verts avait adopté il y a quelques mois :

https://vertchezmoi.net/politique/une-strategie-gagnante-pour-leurope/

Souviens toi

En ces 9 et 10 juin il est important de ce souvenir. Se souvenir des massacres perpétrés par les Nazis à Tulle et à Oradour sur Glane. Ces crimes ont marqué notre région mais restent également dans la mémoire de toute la France.

Hier sinon Conseil Municipal à Limoges, je vous invite à lire le compte rendu que nous livre Cyril Cognéras notre conseiller municipal Verts. Petit complément indispensable aux traditionnels petits comptes rendus du Populaire ou des Echos (incomplets et laissant entendre qu’il ne se passe rien).
En effet (extraits) :
on a trouvé un accord entre la motion présentée par le PC-ADS, la LCR et moi et celle présentée par Limoges Ecologie pour soutenir Alain Dorange, notre militant vert anti-OGM, poursuivi pour refus de prélèvement ADN et là surprise (à moitié) si la Droite (y compris le Modem) a voté contre, un conseiller s’est fait remarqué, le NC, Philippe Pauliat-Defaye

j’ai « naîvement » interrogé le maire sur la méthode de nomination des représentants de la ville de Limoges à la CLIS de la Centrale Energie-Déchet

De mon côté sur mon ex blog lié à ma campagne cantonale je m’interroge : Le prochain Conseil de Quartier tarde à venir. Toujours pas de nouvelles du CIC de Landouge et de son Président Jean Daniel , 3 mois après les élections.

Moi, Albert Jacquard, ministre de l’Éducation, je décrète

En ces jours d’examens ce texte de Albert Jacquard me semblait d’actualité.

Préambule : L’Éducation nationale ne doit pas préparer les jeunes dont l’économie ou la société ont besoin. La finalité de l’éducation est de provoquer une métamorphose chez un être pour qu’il sorte de lui-même, surmonte sa peur de l’étranger, et rencontre le monde où il vit à travers le savoir. Moi, ministre de l’Éducation nationale, je n’ai qu’une obsession : que tous ceux qui me sont confiés apprennent à regarder les autres et leur environnement, à écouter, discuter, échanger, s’exprimer, s’émerveiller. À la société de s’arranger avec ceux qui sortent de l’école, aux entreprises d’organiser les évaluations et la formation de leur personnel à l’entrée des fonctions. Il faut que les rôles cessent d’être inversés : l’éducation nationale ne produira plus de chair à profit.

Article premier : Il faut supprimer tout esprit de compétition à l’école. Le moteur de notre société occidentale est la compétition, et c’est un moteur suicidaire. Il ne faut plus apprendre pour et à être le premier.

Article deuxième : L’évaluation notée est abandonnée. Apprécier une copie, ou pire encore, une intelligence avec un nombre, c’est unidimentionnaliser les capacités des élèves. Elle sera remplacée par l’émulation. Ce principe, plus sain, permettra la comparaison pour progresser, et non pour dépasser les camarades de classe. Mettre des mots à la place des notes sera plus approprié.

Article troisième : Les examens restent dans leur principe, sachant que seuls les examens ratés par l’élève sont valables. Ils sont utiles aux professeurs pour évaluer la compréhension des élèves. Mais les diplômes ou les concours comme le baccalauréat sont une perte de temps et sont abolis. Sur tous les frontons des lycées figurera l’inscription :  » Que personne ne rentre ici s’il veut préparer des examens.  »

Article quatrième : Les grandes écoles (Polytechnique, l’ENA…) sont remises en question dans leur mode de recrutement. La sélection, corollaire nécessaire de la concurrence, et qui régissait l’entrée dans ces établissements, ne produisait que des personnalités conformistes, incapables de créativité et d’imagination. Pour entrer à l’ENA, des jeunes de vingt-cinq ans devaient plaire à des vieux de cinquante ans. Ce n’était pas bon signe.

Article cinquième : Les enseignants n’ont plus le droit de se renseigner sur l’âge de leurs élèves. Les dates de naissances doivent être rayées de tous les documents scolaires, sauf pour le médecin de l’école. Il n’est plus question de dire qu’un enfant est en retard ou en avance, car c’est un instrument de sélection. Chacun doit avancer sur le chemin du savoir à son rythme, et sans culpabilisation ou fierté par rapport aux camarades de classe. Par contre, un professeur a le devoir de demander à l’élève ce qu’il sait faire pour adapter son enseignement, éventuellement programmer un redoublement. Le redoublement est d’une réelle utilité s’il n’a pas de connotation de jugement.

Article sixième : Chaque professeur sera assisté d’un professeur de philosophie. Il faut en effet doubler l’accumulation des connaissances d’une approche par les concepts. Il faut en particulier passer par l’histoire des sciences, resituer les connaissances par rapport aux erreurs historiques d’interprétation des savoirs. Il faut que les élèves aient conscience des enjeux politiques qui se cachent derrière le progrès scientifique. On pourra rester quelques semaines sur un même concept, plutôt que de saupoudrer du savoir dans chaque cours.

Article septième : Le travail des professeurs par disciplines est annulé au profit du travail en équipe. La progression du travail des classes ne doit pas être perturbée par des impératifs de programme.

Article huitième : Chaque personne disposera dans sa vie, vers la fin de la trentaine, de quatre années sabbatiques afin de faire le point, se réorienter, apprendre d’autres choses. Chacun a le droit de vouloir changer de métier ou de vocation, parce qu’il n’est pas évident de se déterminer définitivement à dix-huit ans.

Article neuvième : le ministère de l’Économie ne dictera plus ses besoins au ministère de l’Éducation. Dorénavant, le ministre de l’Économie donnera tous les moyens nécessaires à l’Éducation nationale pour réussir sa vocation.

(Notons que Albert Jacquart a toujours été proche des Verts, il convient peut être de l’associer aux prochaines européennes, d’autant plus qu’il soutenait la candidature des Verts à Paris…)