Programme Eva Joly 2012 : Salariés, usagers, ONG : un cinquième pouvoir citoyen
A moins de 1 mois du premier tour des présidentielles je vais essayer de tenir la distance en vous proposant chaque jour un extrait du programme de Eva Joly candidate soutenu par Europe Ecologie Les Verts, le Mouvement Ecologiste Indépendant et Régions et Peuples Solidaires.
N’hésitez pas à visiter régulièrement http://evajoly2012.fr
Une « thématique » par jour : Salariés, usagers, ONG : un cinquième pouvoir citoyen
Sang contaminé, amiante, Mediator… Les scandales se suivent et l’État ne résiste pas aux pressions des lobbies de la mal-bouffe, du tabac, du sucre, de l’alcool, du médicament.
Davantage d’expertise indépendante et le renforcement des capacités d’action de la société civile permettront de changer la donne. PresséEs par la finance, les salariéEs ne peuvent plus se prononcer sur l’avenir de leur entreprise, sur l’organisation du travail. Il faut dire stop par la construction d’un cinquième pouvoir citoyen. Les consommateurs et consommatrices, les salariéEs, les usagerEs doivent être mis en capacité d’interpeller, d’évaluer, de contrôler et de modifier les décisions des acteurs économiques et publics.
C’est à Dunkerque que j’ai fait une rencontre avec des victimes de l’amiante. Des victimes qui enterrent leurs amis. Des victimes auxquelles l’État demande de rembourser une partie de leurs indemnités ! J’ai aussi vu de la détermination, car il en faut pour mener ce combat long et douloureux contre des entreprises peu scrupuleuses. Ce combat, je le fais mien.
- Instaurer un droit à agir en justice pour un groupe de citoyens (class action) à l’image de ce qui existe notamment au Canada ou dans plusieurs pays européens.
- Renforcer le rôle des usagerEs au sein des institutions et des entreprises qui jouent un rôle directeur en matière de transports, énergie ou santé (SNCF, CEA, EDF, agences sanitaires…)
- Promouvoir une démocratie sociale digne de ce nom. Comme en Allemagne, les représentantEs des salariéEs doivent être associéEs aux décisions stratégiques, avec 50 % des sièges dans les conseils d’administration.
- Instaurer un dialogue environnemental structuré et ouvert, inscrit dans la durée, et permettant une négociation équilibrée entre les acteurs de la société civile. Incluant l’État, les ONG, les salariéEs, les employeurEs, les collectivités locales voire les parlementaires, il permettra de passer de la co-élaboration à la codécision.
- Mettre en place un statut du « lanceur d’alerte » et instaurer une Haute Autorité d’expertise indépendante et plurielle.