Appel pour un pluralisme démocratique!
Plusieurs candidats « majeurs » ont des difficultés à récupérer leurs signatures indispensables pour se présenter aux élections présidentielles. Aidons Les !
L’élection présidentielle est l’occasion du débat majeur de notre vie démocratique.
Aujourd’hui, les représentants de plusieurs courants d’idées, électoralement ou politiquement significatifs, risquent de ne pas obtenir les 500 parrainages nécessaires à la validation de leur candidature.
Si tel était le cas, une part non négligeable des idées des Français ne serait pas représentée et le débat démocratique serait tronqué.
La démocratie a besoin de s’enrichir des idées et de la participation de tous. Il n’est pas logique que les élus, pour une part responsables de la situation actuelle du pays, puissent interdire à leurs adversaires de se présenter et de proposer de nouvelles solutions. Cette situation exige une profonde refonte des institutions.
Dans cette attente, nous appelons les élus des principaux partis à soutenir un autre candidat dont il pense que la présence à l’élection présidentielle contribue positivement au débat d’idées.
Citoyens, refusez le déni de démocratie ! Signez cet appel pour inciter les élus à soutenir les candidatures des diverses forces politiques du pays. Le 22 avril prochain, lors du premier tour de la présidentielle, toutes les idées doivent pouvoir se rencontrer.
Pour signer cet appel, allez ici…
Et pour plus de détails sur le pourquoi, lisez la suite… L’élection présidentielle est l’occasion du débat majeur de notre vie démocratique. Ce débat aura-t-il lieu, alors qu’une vingtaine de candidats postulant pour l’élection présidentielle n’ont pas encore obtenu les 500 signatures d’élus susceptibles de valider leur candidature ?
Près de la moitié d’entre-eux ou des idées qu’ils représentent étaient présents au 1er tour des Présidentielles de 2002 : ensemble ils ont réuni les suffrages de plus d’un tiers de l’électorat.
Aujourd’hui, selon divers sondages récents, les candidats suivant (par ordre alphabétique) recueilleraient entre 18% et 25% des suffrages : Olivier Besancenot (Ligue Communiste Révolutionnaire, LCR), José Bové (Collectifs anti-libéraux), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Corinne Lepage (Cap 21), Jean-Marie Le Pen (Front National, FN), Frédéric Nihous (Chasse, Pêche Nature et Traditions), Gérard Schivardi (Parti des Travailleurs, PT), Philippe de Villiers (Mouvement pour la France, MPF),Dominique Voynet (Les Verts).
D’autres candidats peinent également à réunir les signatures des élus : Yves-Marie Adeline (Alliance Royale), Yvan Bachaud, Roland Castro (Mouvement de l’Utopie Concrète, MUC), Jacques Cheminade, Edouard Fillias (Alternative Libérale), France Gamerre (Génération Ecologie), Jean-Marc Governatori (La France en action), Nicolas Miguet (Rassemblement des contribuables français, RCF), Alain Mourguy (Union pour la démocratie directe, UPDD), Rachid Nekkaz…
Aujourd’hui, les représentants de ces différents courants d’idées, dont certains sont électoralement ou politiquement significatifs, risquent sérieusement de ne pas obtenir les 500 parrainages nécessaires à la validation de leur candidature.
Si tel était le cas, ce serait un déni de démocratie.
Si tel était le cas, une part non négligeable des idées des Français ne serait pas représentée et le débat démocratique serait tronqué.
Quoiqu’on pense des uns ou des autres et de leurs idées, que vaudrait une élection dont Le Pen, Bové, Voynet, Besancenot, Lepage, de Villiers et d’autres seraient exclus ?
Quelle serait la légitimité d’un(e) chef de l’Etat élu(e), alors que 18 à 35% du corps électoral (sans compter votes blancs et abstentions) a été forcé dans son choix ? Les partisans de ceux qui auraient été éliminés du suffrage ne seraient-ils pas tentés, à bon droit, de s’exprimer hors du cadre institutionnel ?
La démocratie a besoin de s’enrichir des idées et de la participation de tous. Il n’est ni logique ni légitime que des partis ou des élus, pour une part responsables de la situation actuelle du pays, puissent capter, à leur seul profit, la démocratie en interdisant à leurs adversaires de se présenter et de proposer de nouvelles solutions.
Dans cette attente, nous appelons les principaux partis à prendre leurs responsabilités pour préserver la diversité des opinions et les élus à soutenir un candidat dont ils pensent que la présence à l’élection présidentielle contribuerait positivement au débat d’idées, même s’ils ne sont pas en accord avec toutes ses idée.
L’Appel Démocratique pour le Pluralisme est une initiative citoyenne libre, non partisane et indignée, face au déni de démocratie en cours. Il propose aux citoyens de s’élever ensemble afin que toutes les idées soient représentées et soumises à nos suffrages.
Citoyens, signez cet appel pour inciter les élus à soutenir les candidatures des diverses forces politiques du pays. Le 22 avril prochain, lors du premier tour de la présidentielle, toutes les idées doivent pouvoir se rencontrer.
NB : “Pluralisme” > “En sciences sociales, le pluralisme est un système d’organisation politique qui reconnaît et accepte la diversité des opinions et de leurs représentants. Le pluralisme est un cadre d’interaction dans lequel différents groupes montrent suffisamment de respect et de tolérance pour coexister et interagir dans un climat plus harmonieux que conflictuel et sans volonté d’assimilation.” (source Wikipédia)
je viens de lire : Président du mouvement la France en action, Jean-Marc Governatori est aussi partisan des opérations médiatiques. Vendredi matin, place de la Bourse à Paris, entouré d’une trentaine de ses partisans, il a signé symboliquement un chèque géant de 70 milliards d’euros. La somme que, selon lui, son programme permettrait d’économiser sur les fonds publics.
Il a également révélé qu’avec une dizaine d’autres "petits candidats" – il dit "candidats émergents" – il envisageait de mettre en commun leurs promesses de parrainages pour que l’un d’entre eux puisse se présenter, au nom de tous. Cette union d’un nouveau genre devrait être annoncée officiellement le 22 février.
Le principe des signatures est précisément d’éviter de se retrouver avec 485726 candidats aux présidentielles, avec notament d’illustres inconnus qui ne représentent qu’eux même.
Avec 36500 maires, faudrait pas non plus nous prendre pour des idiots, il est tout à fait possible pour les partis crédibles d’être parainés.
Notons d’ailleurs que dénoncer le complot antidémocratique de l’etablishment qui freinerait à la signature est un classique de Lepen…Qui a toujours eu son nombre de signature à temps pour se présenter, tout comme la plupart des candidats non-inconnus sus cités.
Bref, pour ma part initiative démagogique que de titrer sur le "déni de démocratie" à ce niveau là.
L’avenir nous dira qui n’a réellement pas eu ses signatures, mais franchement : revendiquer un "pluralisme" pour des candidats dont plus d’une quinzaine sont en fait soit d’une droite poujado-protectionniste soit d’extrême gauche….C’est pas un peu pousser mémé ?
Ou alors pourquoi ne pas demander 420 candidats de plus pour représenter, avec pluralisme et démocratie, la gauche/droite/centre modéré ?
théoriquement avec près de 40000 élus (pas seulement des maires) il y a assez pour présenter 80 candidats. Je rappele tout de même que cet appel ne parle pas de complot mais souhaite tout simplement que des nouvelles règles soient mis en place car il n’est pas normal d’aller réclamer des signatures à des élus qui sont soumis à certaines pressions (et ce n’est pas tant Le Pen mais bien d’autres candidats, d’ailleurs pour info Le Pen n’avait pas pu se présenter en 1981 tout comme d’autres candidats d’autres années). De plus comme je le rappelai ailleurs il y a aussi une responsabilité du côté des multiplications des candidatures, c’est donc aux candidats éventuels de faire des efforts (en effet les élus devant cette multiplication hésite encore plus pour donner leurs signatures…)
Ton lien ne parle pas du tout de la responsabilité des candidats concernant la multiplication des candidatures.
Il aurait plutôt tendance à étayer leur irresponsabilité de ce côté là.
Et mise à part ça, quel système alternatif proposent-ils pour éviter de ce retrouver avec un nombre incalculable de candidatures dont 95% qui seraient bidons ?
Et d’où vient ce postulat de départ qui considère que tous les élus sont appriori soumis à des pressions auquelles ils sont incapables de résister et qui les empêcheraient donc de soutenir qui ils veulent (tous des pantins donc ?) ?
C’est pas 100% démago ça ?
Non, je ne pense pas que cela soit démago! Au contraire, il y a des luttes de pouvoir assez phénoménales à ces niveaux là, seulement il faut être dedans pour s’en rendre compte! Pour ma part, je pense qu’une solution alternative serait de proposer des signatures de citoyens! Avec un quotas assez élevé pour justement éviter les illustres inconnus, mais pour permettre aussi à ceux qui représentent des électeurs de pourvoir se présenter… c’est peut être une idée, et il faut peut être y réfléchir… non? Après il est certain que l’initiative du pluralisme démocratique ne propose rien… Il dénonce surtout et met les pieds dans le plat… Il faut voir comment les choses évoluent!
Je pense que c’est mettre les pieds dans un tout petit plat, compte tenu de tous les plats plus importants qui méritent bien plus d’être dénoncés.
500 signatures c’est 1.25% des 40000 élus potentiels. Donc même si les pressions existent, faudrait pas exagérer : c’est pas la mer à boire je pense, pour un peu que les candidats soient un minimum crédibles.
Ensuite discuter d’autres procédures, pourquoi pas. Mais non pour dire qu’il s’agirait d’un chantier urgent et d’une carrence grave de démocratie.
C’est là où je trouve pour ma part l’initiative démagogique.
De plus lancer cette initiative à ce moment là du calendrier n’a vraiment aucun intérêt (on ne change pas un système à 3 mois des présidentielles, pourquoi ne pas s’être bouger avant, le procédé n’étant vraiment pas nouveau…). Sauf si on veut surtout faire du populisme en décrédibilisant le système électoral juste avant des élections qu’on sait ne pouvoir gagner…
Je persiste donc : cette initiative, maintenant et comme elle est présentée, c’est de la démagogie.
:p
attention je rappele tout de même que ces 500 signatures (pour simplifier) ne peuvent pas venir des mêmes régions… les difficultés sont réelles, même pour les candidats importants ils ont vraiment des problèmes pour obtenir les signatures (j’estime que si Le Pen, Voynet, Besancenot et De Villier n’ont pas leurs signatures alors qu’ils représentent tous une part non négligeable c’est qu’il y a un problème : ou alors arretons l’hypocrisie et interdisons certains partis si on estime qu’ils sont dangereux…) même si Le Pen ou Besancenot jouent certainement il faut bien avouer que le problème est réel (ils les auront surement mais c’est vraiment juste juste pour tous). Cette appel vise également à secouer un peu ces élus qui se révolteraient pas assez contre les consignes que certains ont pu avoir (car désolé de le dire, et ce n’est pas de la démagogie que de le lire, mais certains élus s’assoient un peu trop sur leurs acquis pensant qu’ils vont rester maire ou autres élus pendant 10 ans de plus…)
François Bayrou (UDF)
Olivier Besancenot (Ligue Communiste Révolutionnaire)
Marie-George Buffet (PCF)
Arlette Laguiller (Lutte Ouvrière)
Jean-Marie Le Pen (Front national)
Frédéric Nihous (Chasse, pêche, nature, traditions)
Ségolène Royal (PS)
Nicolas Sarkozy (UMP)
Gérard Schivardi (soutenu par le Parti des Travailleurs)
Philippe de Villiers (Mouvement pour la France)
Dominique Voynet (Verts)
Bon, apparemment le cataclysme démocratique n’a pas vraiment eu lieu.
Même Bové semble être de la partie (confirmation lundi…).
🙂