J’ai eu froid aux Comores – Séjour aux Comores

Entre début Juillet et fin Aout 2017 nous sommes donc allé ma petite famille et moi dans les iles des Comores et plus exactement à Mayotte (quelques jours) et surtout sur l’ile d’Anjouan.
Un séjour loin du confort du touriste puisque « chez l’habitant » et « en famille ».
Riche en dépaysement et enrichissant ! Voici quelques récits dans plusieurs articles.
J’envisage de créer un site web dédié dans quelques temps.
Plus de photos mais aussi des vidéos ici https://goo.gl/photos/uMHPSRjhCc91bJ7SA

Qui aurait cru que j’aurai froid aux Comores ?
Témoignage sur les Paysages et le Climat.


A Mayotte comme à Anjouan nous en avons plein les yeux.
Tout d’abord depuis l’avion quand on survole les différentes iles et les lagons plus ou moins importants.
Puis à Mayotte lors des différents déplacements. Avec un lagon magnifique et des reliefs qui dépaysent. Nous savons d’entrée que le volcanisme a façonné ces iles.
Mais Anjouan offre encore plus de contraste.
L’arrivée en bateau vous fait découvrir longuement une ile qui semble dépeuplé (vous ne voyez aucune ville, aucune habitation…) vous longez la côte avant d’arriver finalement à Mutsamudu. Les reliefs sont importants, l’ile est verte, du brouillard et des nuages caressent les sommets.
Magnifique.

Plus tard après avoir traversé en taxi une capitale animée vous commencez à grimper et vous découvrez une partie de l’ile en vous y enfonçant, ça zigzague, ça serpente, vous grimpez toujours plus haut. Vous en prenez plein les yeux !
C’est vert ! C’est rocailleux, montagneux, la voiture frole les ravins, vous apercevez des villages au fond de cuvette au pied de montagnes . Vous pensez à l’Auvergne ou à certains paysages du Massif Central avec une végétation qui serait différente. L’ile est volcanique assurément. Des volcans éteints et qui ont façonné les paysages. La roche est souvent noir quand on l’aperçoit.
Plus tard on arrive à Koki. Entouré par les montagnes.
Et cela se ressent…
Ici la nuit tombe plus vite, la fraicheur aussi. Il fait moins chaud (autour des 25°C max je pense) et même nous avons eu froid la nuit (certainement autour des 19°C)

A Mayotte où nous avions eu très chaud (les toits en béton n’aident pas…) nous ressentons une différence entre un climat plutôt tropicale (Mayotte) et un climat plutôt équatoriale (Anjouan)
A Koki nous marchons dans les cailloux noirs (des gros et des petits) là où la route n’a pas encore été emménagé. Cela nous exerce à mieux tenir sur nos jambes 😉
Chaque jour il est agréable de regarder ces montagnes magnifiques…

Plus tard nous découvrirons Bambao. Au bord de l’océan.
Ici il fait plus chaud. Pourtant les deux communes ne sont éloignés que de quelques km à vol d’oiseau…
Nous y entendrons l’océan la nuit quand tout est devenu calme.
Nous y découvrirons des belles plages de sables noirs (et pas mal de cailloux, galets, … eux aussi noirs) malheureusement gachées par des déchets (bcp de vêtements) trop nombreux.
Plus loin en partant dans les champs (pour ramasser du bois, des noix de coco, des petits pois, …) nous découvrons d’autres paysages. D’autres montagnes, d’autres vues sur l’océan…

Deux coins ou trois coins resteront je pense longtemps dans ma mémoire à 1 ou 2km de là où nous vivions à Bambao…
– La vue depuis le Palais du Sultan (magnifique vue sur l’océan mais aussi sur les montages)
– La vue depuis des champs entourés de cocotiers : les montagnes d’un côté et l’océan de l’autre…
– Les paysages autour de la rivière (et sa cascade)
Vous les trouverez facilement parmi l’album 😉

J’allais oublié…
Et bien entendu, mon escapade pour aller admirer le Lac Dzialandzé situé à 910 m d’altitude, sur le flanc sud-est du mont Ntringui, point culminat de l’île (1 595 m d’altitude) , escapade qui mériterait même un témoignage 😉(je n’ai pas l’habitude de grimper dans les montagnes ni de dévaler ensuite les montagnes pour aller pour ainsi dire au pied de la montagne pour découvrir une rivière 😉 et surtout une source d’eau pétillante et un peu trop ferrugineuse