Limoges la révolutionnaire et résistante

L’histoire de Limoges et sa région a été régulièrement atteint par un souffle révolutionnaire et résistant. De nombreux conflits sociaux y ont vu le jour, la région a toujours été traditionnellement de gauche, elle a été marqué par la guerre… On peut par exemple cité pêle mêle la naissance de la CGT, la résistance (et Georges Guingouin), la « Commune »…

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La révolution :
En 1792, 70 % de la superficie appartenait à des institutions religieuses. La Révolution française a reçu un écho favorable à Limoges, où les symboles du pouvoir catholique ont été combattus et détruits avec acharnement… La société de la ville deviendrait peu à peu ouvrière et se tournera vers la porcelaine au cours des années suivantes…

De la Commune à la création de la CGT :
Des travaux de démolition ont commencé dans les années 1880. Peu à peu tout les secteurs de la ville sont concernés afin d’assainir le centre ville. Des immeubles sont rasés, des voies ouvertes, … C’est de cette époque que date les premières destructions de maisons closes (les prostituées échoueront alors vers le champ de juillet…)
De nombreux ponts sont construits ainsi que certains édifices existant encore aujourd’hui : la mairie par exemple…
Pendant la révolution de 1830, de juillet à novembre, des grèves éclatent pour l’augmentation des salaires et la diminution de la journée de travail.
Le 27 avril 1848 éclatent de nouveaux incidents, Théodore Bac prendra la tête du mouvement et pendant 20 jours, jusqu’au 18 mai, Limoges sera aux mains d’un pouvoir ouvrier. Depuis les événements de 1848, Limoges est devenue « la Rome du Socialisme » selon l’expression de Pauline Roland.
En 1864 l’obtention du droit de grève est acquise par la loi sur les coalitions : aussitôt la première grève à la suite de cette loi éclatera en France à Limoges.

Pendant la Commune, les insurgés bloquent un train de soldats en route pour la capitale. C’est depuis cette époque que Limoges a pris le titre de Ville Rouge.
En 1895, c’est à Limoges que naît la première confédération ouvrière, la Confédération générale du travail (CGT).

Mais cela ne s’arrete pas puisque au début de l’année 1905, une série de grèves éclatent dans les usines de chaussures et de porcelaine de la ville, les ouvriers ne supportant plus leurs conditions de travail. Le 14 avril, les ouvriers envahissent les usines ; le lendemain, une première barricade s’élève, c’est le début des émeutes. Le 17 avril, un cortège de 3000 personnes se rend à la prison pour délivrer les ouvriers emprisonnés pour vol. Les dragons chargent, un peintre en porcelaine qui était venu voir ce qui se passait est tué. Cet épisode de la vie ouvrière limougeaude a eu un grand retentissement dans toute la France à l’époque. Limoges garde le souvenir de ces grèves et surtout de ce jeune homme « tué par des balles françaises ».

La Résistance en Limousin :
Le 21 août 1944, une semaine après Brive, Limoges est libérée par les résistants FTP, sous le commandement de Georges Guingouin. Limoges sera désignée à la fin de la guerre comme la capitale du maquis, libérée pratiquement sans combats par des troupes de résistants avec à sa tête George Guingouin.
Pendant la guerre on peut compter de nombreux hauts faits de la résistance mais nous y reviendrons certainement un autre jour…