Programme Eva Joly 2012 : Un toit, c’est un droit

ecologie

A moins de 1 mois du premier tour des présidentielles je vais essayer de tenir la distance en vous proposant chaque jour un extrait du programme de Eva Joly candidate soutenu par Europe Ecologie Les Verts, le Mouvement Ecologiste Indépendant et Régions et Peuples Solidaires.

N’hésitez pas à visiter régulièrement http://evajoly2012.fr

Une « thématique » par jour : Un toit, c’est un droit

Nos métropoles ne cessent de grandir. Elles empiètent sur les terres agricoles et nous obligent à passer des heures dans les transports. Il est temps de mettre en œuvre la ville dense et écologique, de réguler le foncier, de préserver les espaces verts. Dans le même temps, le droit au logement n’est toujours pas assuré. Se loger, c’est pourtant un droit constitutionnel. C’est parce que le logement n’est pas un bien comme un autre que la puissance publique a vocation à intervenir pour réguler le marché. Contre le mal-logement, et pour que chacun vive dignement, nos objectifs sont clairs. Il faut rénover tous les logements, en 40 ans, pour mettre un terme définitivement à la précarité énergétique dont souffrent huit millions de Françaises et de Français. Il faut aussi encadrer et construire. En urgence, nous devons agir pour toutes celles et ceux qui n’ont pas de toit.

 

  • Poser un moratoire de 3 ans sur les augmentations de loyers, le temps de mettre en place un “miroir des loyers”, comme en Allemagne. Lors d’une première location, le loyer devra s’aligner sur les prix en vigueur dans le voisinage. Lors d’un changement de locataire, l’évolution du loyer ne pourra excéder celle du voisinage. Ce système conduira à baisser les loyers jusqu’à 20 % dans les zones où le marché s’est emballé, comme à Paris.
  • Le prochain quinquennat doit commencer par un décret simple : l’interdiction des expulsions locatives sans solution de relogement. Les propriétaires auront une garantie contre les impayés de loyers.
  • Construire chaque année 500 000 logements, à basse consommation d’énergie, dont 160 000 logements vraiment sociaux. Nous renforcerons les exigences et les sanctions de la loi SRU, passant à 25 % de logements sociaux dans les communes, et même à 30 % en Île-de-France. Le préfet se substituera aux maires dans l’illégalité et réquisitionnera les terrains, bâtiments et logements laissés à l’abandon dans les villes, pour en faire des logements. Par ailleurs, la taxe sur les logements vacants sera augmentée et appliquée aux bureaux.
  • Adopter une loi foncière pour enrayer l’étalement urbain et garantir la mixité sociale et fonctionnelle : l’objectif est de valoriser les espaces naturels, agricoles et boisés, en lien avec des territoires urbains équilibrés entre logements, activités et loisirs. Pour ce faire, les politiques du logement et de l’urbanisme ne seront plus menées au niveau de chaque commune mais à l’échelle des agglomérations.
  • Favoriser les coopératives d’habitants, ainsi que tous les projets qui dessinent un logement non-spéculatif ou une réappropriation de la ville par les habitants.