Renaissance – Sin City
Cette semaine pas de « navets » , la soupe ne sera que meilleur. Deux films très tournés BD et au graphisme particulièrement élaborés. Sin City je l’ai vu il y a un an et vous le trouverez en DVD à présent alors que sa suite sortira prochainement au ciné. Quand à Renaissance je l’ai vu hier au ciné, vous pouvez donc certainement encore aller le voir… Mais commençons…
Renaissance. Je dois dire que j’ai flashé sur la Bande Annonce que l’on peut retrouver sur le site officiel http://www.renaissance-lefilm.com . Du Noir et du Blanc, un aspect graphique proche des BD à l’encre noir. Le noir et le blanc se complètent parfaitement et accompagnent les émotions, et cette voiture dont le noir brille… Un film d’animation qui ose le noir et blanc, j’y cours. Mais le côté graphique ne s’arrête pas là puisque ce ne sont pas de simples dessins animés mais bien de la 3D parfaitement maitrisé qui se cache derrière : je me pose d’ailleurs encore des questions quand à la manière de procéder au niveau de la lumière, en effet mine de rien c’est beaucoup plus difficile de jouer avec en 3D noir et blanc… La 3D, la lumière, ce noir et blanc à l’aspect très BD, le rendu des émotions (expressions du visage…) , du bon boulot graphique !
Le scénario en lui même reste très classique, de la SF guère renouvelée même si cela reste bon. Je ne dévoilerai pas grand chose sur l’intrigue mouvementé même si l’idée et la fin n’est pas si mal pensé et reste encore très proche des scénarios BD… Du polar SF sombre
Du bon boulot, surtout graphiquement parlant. Une équipe qu’il faudra certainement suivre… Mais je vous laisse découvrir les autres critiques : http://www.linternaute.com , http://www.allocine.fr , http://www.scifi-universe.com
Passons à Sin City et ce n’est pas pour rien que j’ai décidé de parler de ces deux films aujourd’hui. En effet si on en revient à Renaissance je peux dire que graphiquement (mais aussi au niveau de l’atmosphère qui se dégage) les deux films peuvent se rejoindre… L’aspect BD aidant certainement et je suis pas le seul à le penser : http://www.scifi-universe.com/critiques
Sin City avant d’être un film c’est une BD. Frank Miller n’est peut être pas un inconnu pour vous : une BD en noir et blanc très très sombre… C’est d’ailleurs lui qui a repris depuis quelques années les aventures de Batman… Frank Miller, Quentin Tarentino et Robert Rodriguez qui s’associent et cela donne cette claque graphique : SinCity ! Mais le film n’est pas seulement une claque graphique c’est aussi une intrigue maitrisé où plusieurs histoires apparement sans lien vont se croiser et former un tout où Sin City, cette ville du vice, de la corruption, des flics ripoux et des femmes fatales se mèlent… On retrouve d’ailleurs des acteurs connus qui pour une fois font leur boulot et juste leur boulot, pas de cabotinage nombriliste, chacun est à sa place et rentre parfaitement dans son rôle : merci Bruce Willis, Jessica Alba, Mickey Rourke, Clive Owen, Rosario Dawson, Benicio Del Toro, Elijah Wood (oui oui Frodon…)
Une claque graphique donc, vous avez certainement vu les images : un film noir et blanc où une ou deux couleurs quelques fois fait son apparition toujours avec raison… C’est violent, le sang gicle (la pureté du blanc…), c’est léché…
Et le scénario : et bien ceux qui connaissent la BD retrouveront tout ces personnages, c’est du polar très très sombre et très violent
Nous sommes proches du Chef d’Oeuvre ici, si vous ne n’avez pas vu il va falloir rattraper ça… http://www.horreur.com/fiche_film.php?idfilm=777
Cette semaine donc ce fut très BD : un film d’animation français, Renaissance, qui innove agréablement et dont il faudra suivre l’équipe et une valeur sure Sin City violent et bluffant graphiquement…
Sin City: tout simplement excellent à tous les niveaux, quoi vous ne l’avez pas encore vu? courez à votre point de location vidéo habituel avant que je ne vous botte le derrière.
En ce qui concerne Renaissance en revanche, je serai plus réservé: certes on peut noter une esthétique certaine dans ce film d’animation mais qui ne plaira pas forcément à tout le monde. L’utilisation exclusive du noir et du blanc (attention pas de nuances de gris), nous offre une vision dérangeante, mais criante de réalisme notamment dans les attitudes et réactions des protagonistes.
Mais à mon humble avis, le gros point noir de cette aventure graphique hors-norme, est le scénario: à croire qu’il n’existe aucune histoire potable dans le monde de la SF. Certes on peut s’en contenter, mais je vais finir par croire que tout le monde choisit la carte de la facilité, et c’est vraiment dommage.