UNE AGRICULTURE PAYSANNE POUR UNE ALIMENTATION SAINE

On passe au pilier Agriculture. Avec UNE AGRICULTURE PAYSANNE POUR UNE ALIMENTATION SAINE

► téléchargez le tract “10 bonnes raisons de voter Europe Ecologie”

► téléchargez le Contrat Ecologiste pour l’Europe

L’AGRICULTURE INDUSTRIELLE N’EST COMPÉTITIVE QUE PARCE QU’ELLE EST PLACÉE SOUS LA PERFUSION DES SUBVENTIONS PUBLIQUES

EN 2013, L’UNION EUROPÉENNE METTRA EN PLACE UNE NOUVELLE POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE (PAC).

Celle-ci devra être réorientée vers la régulation des échanges agricoles, le développement de produits alimentaires de qualité et accessibles à toutes et tous pour lutter contre la malbouffe, vers le soutien et l’extension de l’agriculture biologique, paysanne et familiale, vers la préservation des ressources naturelles et la mise en place d’échanges équilibrés et équitables avec nos partenaires commerciaux.

APRÈS UN DEMI-SIÈCLE DE COURSE AU PRODUCTIVISME AGRICOLE, LES CONSÉQUENCES SONT DÉSASTREUSES : élevages hors sol, dégradation des eaux et des sols, monoculture, engrais chimiques, pesticides, atteinte à la fertilité naturelle des terres, surconsommation d’eau, destruction de la biodiversité animale et végétale…

L’AGRICULTURE QUI PRODUISAIT DE L’ÉNERGIE EST DEVENUE CONSOMMATRICE D’ÉNERGIES FOSSILES.

L’agriculture industrielle n’est compétitive que parce qu’elle est placée sous la perfusion des subventions publiques et ne paie pas les coûts induits. Il est vital pour la population et les écosystèmes de tourner la page du productivisme agricole et d’écrire celle de la soutenabilité et de la diversité.

La souveraineté alimentaire de l’Europe passe notamment par l’autonomie en protéines, et donc par un développement des plantes riches en protéines. Nourrir des ruminants par une combinaison de maïs « intensifs » et de tourteaux de soja importés est dangereux sur le plan environnemental et climatique, et aliène le paysan sur le plan économique.
Les systèmes hors-sol ou totalement dépendants d’importations protéiques (vaches laitières) devront évoluer vers des schémas de polyculture-élevage et permettre un accès privilégié aux pâturages. Les autres élevages (porcs, volailles, lapins…) doivent être « désintensifiés » et retrouver un lien direct avec le sol, pour le respect des animaux d’élevage et pour limiter les effluents et les pollutions par les nitrates.
Le bien-être animal doit être mieux pris en compte. Les normes minimales telles que la concentration d’animaux au m2, pendant l’élevage et pendant le transport, la ventilation, l’éclairage, doivent être relevées.
Un étiquetage des produits d’élevage aidera le consommateur à privilégier une alimentation issue de procédés d’élevage respectueux du bien-être animal. Cette politique se situe dans la perspective d’une décroissance de la consommation quantitative de viande et de protéines d’origine animale, au profit de leur qualité.
Loin de proposer le démantèlement de la Politique Agricole Commune, nous proposons d’en faire un outil pour une conversion écologique de l’agriculture européenne et un développement équilibré des territoires ruraux.

“ LOIN DE PROPOSER LE DÉMANTÈLEMENT DE LA POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE, NOUS PROPOSONS D’EN FAIRE UN OUTIL POUR UNE CONVERSION ÉCOLOGIQUE DE L’AGRICULTURE