Vélib et autre vélorution
Extrait du communiqué des Jeunes Verts : La semaine de la mobilité du 16 au 22 Septembre est traditionnellement clôturée par la journée sans voiture depuis bientôt dix ans. Afin de s’assurer enfin un succès populaire, il conviendrait certainement de faire de cette « journée sans voiture » une vraie fête du partage de l’espace urbain en concertation avec les villes et tout les usagers. Une fête à l’image de la fête de la musique, les citoyens reprenant possession des rues et la libérant des voitures, sans quoi nous vivrons très rapidement des « journées sans pétrole » avec la gueule de bois…
Réflexions et extraits de réflexions sur une autre mobilité, la vélorution, le vélib…
D’autant plus que samedi prochain : Vélorution à Limoges !
Le point de rendez-vous est fixé Place Carnot à 14h30. En espérant vous y retrouvé nombreuses et nombreux pour clore dans le plus bel immobilisme automobile la semaine de la mobilité !
Là où se gare une seule voiture, on peut ranger dix-huit vélos, et l’espace qu’il faut pour faire passer une voiture livre passage à trente vélos. Pour faire franchir un pont à 40 000 personnes en une heure, il faut deux voies d’une certaine largeur si l’on utilise des trains, quatre si l’on utilise des autobus, douze pour des voitures, et une seule si tous traversent à bicyclette.
Le vélo est le seul véhicule qui conduise l’homme de porte à porte, à n’importe quelle heure, et par l’itinéraire de son choix. Le cycliste peut atteindre de nouveaux endroits sans que son vélo désorganise un espace qui pourrait mieux servir à la vie.
”un véhicule est aujourd’hui utilisé par 1,2 personne par jour pour des déplacements courts, et dans 27 % des cas pour moins de 3 km”. Et pire encore, que “ce symbole de la mobilité individuelle est immobile 92 % de son temps“
A partir des années 60, Amsterdam va être au centre d’une révolution ou évolution culturelle qui va s’étendre sur presque 20 ans.
Les Provos, groupe d’anarchistes, mettent en pratique de nouvelles formes d’agitations. Ils proposent rapidement des solutions pratiques à des problèmes concrets en multipliant les initiatives.
A partir de l’été 1965, ils se réunissent sur la place du Spui pour lancer une action. Pour protester contre la pollution et les automobiles, ils mettent en circulation de nombreux vélos peints en blancs mis gracieusement à la disposition de tous, libres de toute taxe, à travers la cité. Mais ils seront confisqués par la police et le vol et le vandalisme anéantiront en quelques mois l’initiative. Malgré tout, cette action ludique mit les pouvoirs publics dans l’embarras et joua un rôle catalyseur pour qu’une meilleure place soit faite à la bicyclette dans l’avenir.
Depuis quelques années déja, Amsterdam a ressuscité ce concept mettant à la disposition du public des vélos blancs pour circuler en ville, mais cette fois-ci garantis contre le vol grace au système de stations.
Transports : où allons-nous ?
Le programme transports des Verts
Dans cette brochure, les Verts vous proposent de comprendre pourquoi un développement durablement soutenable, ce n’est pas forcément l’augmentation du PIB et une croissance économique forcenée… plus de routes et plus de voitures ! Mais que cela passe bien par une maîtrise intelligente des transports, des modes de production, de l’urbanisation, bref, un nouveau mode de vie et de pensée : par une vision écologique des déplacements.
Télécharger cette brochure (Les Verts.- Transports : où allons-nous.- Paris : Les Verts, 2004.- 108 p., ill. – pdf, 1,3 Mo)