Voynet 2007 : Jardin de la Biodiversité
Protéger notre planète et préserver la biodiversité est indispensable à notre survie, car les ressources issues de la terre en dépendent directement. Le rythme d’extinction des espèces animales et végétales est aujourd’hui 1000 fois supérieur à ce qu’il était aux temps géologiques et s’accélère d’année en année. Si les causes principales sont la destruction des habitats, l’urbanisation, le gaspillage des ressources, les modes de culture et de pêche, le réchauffement climatique est aussi largement responsable. Ces dégradations de notre environnement, ainsi que nos conditions de vie ont des conséquences importantes sur notre santé.
Nous voulons :
- L’application du principe de précaution inscrit dans la Constitution pour toutes les décisions politiques.
- L’abrogation des dispositions anti-nature concernant l’eau, la protection des rivières, le littoral, les grands prédateurs.
- L’abandon des projets destructeurs (extension du Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire sur les vasières de Donges-est, contournements routiers et autoroutes…).
- La réforme profonde de la PAC (Politique Agricole Commune de l’Europe) pour favoriser l’agriculture durable et biologique avec arrêt immédiat des cultures OGM.
- L’interdiction dans l’agriculture, l’industrie ou les produits ménagers de toute substance chimique reconnue comme dangereuse pour la santé et l’environnement.
Nous proposons :
- Intégrer l’écologie scientifique dans les programmes scolaires de l’école primaire à l’université et soutien aux actions de sensibilisation aux éco-gestes pour les publics adultes.
- Créer un réseau écologique d’espaces naturels sur tout le territoire national métropolitain et outre-mer.
- Renforcer les moyens de protection des espaces naturels fragiles : loi littoral, loi montagne, conservatoire du littoral, parcs nationaux, parcs naturels et accompagner les projets (Calanques de Marseille, zones Natura 2000 en Camargue..).
- Généraliser l’utilisation de produits bio dans la restauration collective (cantines scolaires, restaurants d’entreprises, maisons de retraite, hôpîtaux…) pour assurer la conversion de 25% des terres agricoles à la culture biologique.
- Renforcer les moyens et l’indépendance de l’Agence pour la santé environnementale et professionnelle avec pour mission de protéger contre les risques d’exposition aux polluants au travail, dans la consommation ou dans l’environnement : donner aux consommateurs et aux salariés la possibilité de la saisir directement.
- Créer une « police de l’environnement » placée sous l’autorité du ministère de l’environnement pour lutter efficacement contre les infractions aux législations de protection.
- Créer un poste de Vice-Premier Ministre chargé du développement durable : il aura autorité sur l’ensemble des ministères pour vérifier la cohérence et la compatibilité de toutes les décisions politiques avec le développement durable.