EE-LV : Reflexions sur Amendements et Coopérative
La Mise en parallèle d’une reflexion
autour des statuts et notamment les quelques amendements proposés Et
d’une évolution du statut de coopérateur tel que proposé par les statuts
m’amène à ces premières reflexions car de mon point de vue une bonne partie des militants actifs s’est concentré beaucoup trop sur les droits de votes des coopérateurs (notamment pour les élections externes) et pas assez sur Les Pratiques et la mise en place d’un Réseau Coopératif efficace pour être un mouvement politique réellement ouvert à la société…
LES AMENDEMENTS :
* Amendement B *
Il s’agit d’un amendement introduisant la possibilité du Tirage au Sort de membres participants aux instances délibératives
L’Article 4 est concerné (ajout en gras de l’amendement)
Cela équivaut à introduire un Quota de tirés au sort
Trois raisons motivent cet amendement
1) encadrer strictement l double appartenance durant la période transitoire pour la limiter aux coopérateurs issus des mouvements politiques associes avec lesquels nous aurons contracté une convention de partenariat
2) donner un statut reconnu à des mouvements qui pour des raisons structurelles (les régionalistes de RPS) ou conjoncturelles (FASE, MEI, les Alternatifs, CAP21, Gauche citoyenne…) veulent continuer le débat avec le mouvement de l’écologie politique. Ces mouvements ne souhaitent pas aujourd’hui adhérer en bloc à Europe Ecologie. Certains de leurs membres y sont déjà, d’autres s’y refusent. Nous devons respecter ces choix.
3) Donner un signal politique fort que nous continuons la poursuite du rassemblement tout en ne le transformant pas en un cartel d’organisation.
L’ensemble de ces partis ou mouvements et xxx définiront les conditions d’un accord réciproque de partenariat et pourraient s’engagent à rechercher :
Je Suis Pour
Mais il convient de faire attention de ne pas tomber dans une représentation « par quota » dans l’Agora
Il n’y a pas écrit que tout les coopérateurs pourront voter… Mais qu’il y aurait co décision entre Agoras et Parti
Donc non pas par les adhérents et coopérateurs mais par leurs « représentants » !
Que l’on soit pour ou contre cette amendement et formulation il ne faut pas non plus fantasmer sur la portée de celui ci
– ceux qui sont Pour et disent que tout les coopérateurs pourront voter et que ça sera formidable car ouvert blablablabla > C Faux et ya tromperie
– ceux qui sont Contre se trompent aussi en utilisant l’argument inverse
Ya tromperie sur la marchandise…
Et c pour ça que je voterai Contre l’amendement et Pour la formulation 2 (même si elle me semble pas terrible non plus…)
Chaque membre du Réseau coopératif de XXX souscrit à la Charte des valeurs de XXX et à la Charte des Verts mondiaux.
(il n’est par exemple pas soumis aux « exclusions » mais seulement à des « exceptions » qui déterminent des incompatibilités) (puisque non adhérent aux statuts)
– La plupart des contributions ont insisté insistées sur l’importance de donner aux adhérents le droit de vote Mais aussi
Le respect des différents rythmes d’adhésion et pas une adhésion de type « moine-soldat », par exemple: coopérateur de l’organisation, sympathisant-e, membre de commission thématique, militant-e, animateur, animatrice du mouvement, etc.
– Certaines contributions ont proposé d’avoir un mode d’adhésion à géométrie variable dans l’implication et dans le temps, par exemple: membre par adhésion directe, membre par participation aux commissions thématiques, membre par participation à une équipe projet, etc.
– Autre innovation introduite par une contribution est la possibilité d’avoir des droits de vote différenciés selon le niveau d’adhésion, par exemple: les signataires ont le droit de vote pour les sujets locaux et les adhérent-es ont le droit de vote pour les sujets locaux, régionaux et nationaux.
Accepter l’engagement « à la carte »
Alain Lipietz : Il faudrait donc concevoir EE, au delà de son noyau multicarte, comme un « halo » de sympathisants qui parfois, localement, ou nationalement, se cristallise en structure de décision pour mener ensemble une action bien déterminée (gagner une bataille ou une élection). Il y aurait donc des « EE permanents » ne répugnant pas à se réunir tous les mois, et des « EE associés » rassemblés pour une action et période précise.
C’est ce que j’expliquais dans ma contribution :
Tout le monde peut participer à toutes les « pratiques militantes » , la « carte d’adhérent » ne donnant accès qu’à certains droits à mettre en valeur (temps de formation, participation à l’élaboration du programme…)
Il convient ensuite d’établir ce qui demande
une « cotisation » spécifique (pour les non adhérents) pour l’accès spécifique à certaines pratiques (exemple les commissions programmatiques, les formations, …)
et ce qui ne demande pas de « cotisation » mais où on pourrait mettre en valeur une participation financier (dons…) ou simplement moral (signatures autour d’une campagne donnée…)
Une contribution va plus loin en étant plus « stricte » sur la place des « non adhérents » :
LES SYMPATHISANTS ou AMIS ou CONTRIBUTEURS ou…
dont l’implication dans le mouvement EE est gratuite ou d’un coût symbolique et est conditionnée par l’acceptation du texte fondateur.
Ils pourront participer aux actions et aux réflexions collectives, mais pas aux décisions engageant le mouvement (alliances, désignations …).
L’expérience des Verts a montré que de nombreux nouveaux militants repartaient très vite, effrayés par certains débats très polémiques, ou surpris par l’organisation interne. Ce statut leur permettrait de s’engager par étapes.
En Partant de ces Reflexions Nous Aurions alors :
– Les Adhérents au Parti (lui même membre du Réseau Coopératif)
– Tout ceux par leurs « pratiques » (et parfois une cotisation symbolique ou spécifique ?) et l’adhésion à une charte des Valeurs sont membres du Réseau Coopératif
Partant de là nous pourrions même considérer que la cotisation n’est peut être pas une obligation à la participation au réseau Coopératif ?
Nous nous orienterions vers un Réseau Coopératif où il y aurait :
des « signataires » et des adhérents , et parmi eux des personnes qui cotisent pour accéder à certaines « pratiques » (ou parce qu’ils veulent cotiser)
Parallèlement il faudra (sur la base des expériences réalisées depuis) peut être revoir les droits et les devoirs des coopérateurs
Mais je pense pour ma part que la simple signature d’une Charte devrait suffire à être membre du Réseau Coopératif de façon « souple » et sans cotisation
(Certaines « Pratiques » seraient elles « soumis » à cotisation : participation à des formations, commissions… voir participation à des primaires…
Bref à définir ! )