L’Utopie et le Plan pour y arriver (partie 3)

Troisième et Dernière partie de la relecture de « Plans de Réalisation de la Société Future » après une Première Partie et une Seconde Partie .

En conclusion du précédent article je disais :

Paragraphe après Paragraphe on lit plus clairement le projet réformiste proposé :

– Un Parti Socialiste qui éduque et essaye d’obtenir le pouvoir tout en restant en lien avec coopératives, syndicats et mutuelles

– Des coopératives qui associent les travailleurs

– Des syndicats qui organisent le travail (droits, grève, …)

– Des Mutuelles qui s’occupent des « coups durs » (maladie, hygiène, …)

Comme si la SFIO « idéalisé » était composé de 4 sections autonomes mais se coordonnant : Politique, Coopérative, Syndicalisme et Mutuelle

Une méthode que le SFIO comme le PCF emploieront finalement l’un comme l’autre les années qui suivirent ?

A vous de voir…

Suite et fin sur la 3ème partie de cet essai passionnant…

 

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L’Utopie et le Plan pour y arriver (partie 2)

Dans le précédent article sur une relecture de « Plans de Réalisation de la Société Future » j’avais évoqué la première partie de cet essai sur une Utopie socialiste.

Le plan proposé se voulait « réformiste » (adepte de la méthode de la pénétration et critique des anarchistes…) , « collectiviste » (car socialiste dans ses propositions) et plutôt « autoritaire » ou en tout cas très respectueux de l’Ordre et de la Loi (conscient des défauts de tous les êtres humains et notamment de ceux de son époque)

Quelques propositions étaient faites :

– Collectiviser » les moyens de production mais aussi municipalisation et monopolisation des moyens de transports et d’échanges

– Réduire le temps de travail progressivement

– Offrir une Allocation aux femmes enceintes puis à leurs enfants jusqu’à leurs autonomies…

 

Voici à présent la Seconde Partie :

ORGANISATION RATIONNELLE 

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L’Utopie et le Plan pour y arriver (partie 1)

« Plans de Réalisation de la Société Future » essai de Stephen Bergeret sous titré également La Révolution dans l’Ordre dans la Paix par la Loi  m’a inspiré cet article où je vais vous proposer une relecture en plusieurs parties

Cet essai de 1912 propose une utopie collectiviste. Mais la réalisation de cet Utopie se veut sans violence, et donc par la Loi
Une analyse minutieuse de la société du début du siècle à la « veille » de la première guerre mondiale accompagne donc ce plan…

Conscient des nombreuses divisions au sein du socialisme (la SFIO a 7 ans) l’auteur préconise que chacun agisse de son côté, en se regroupant par affinités : les réformistes avec les réformistes, les révolutionnaires avec les révolutionnaires (…) les verts, jaunes, roses, rouges chacun avec son autonomie mais contractant le plus souvent possible des ententes

A chaque jour sa tache, à chaque époque son oeuvre, lentement, mais avec certitude, …

Un certain optimisme conclut l’essai considérant que d’autres ont accompli beaucoup par le passé dans des conditions plus difficiles… Un optimisme qui contraste avec une introduction où l’auteur critique les auteurs socialistes.

Il considère que si tous propose une Utopie socialiste, souvent similaire, beaucoup n’arrive pas à déterminer le plan de réalisation de cet Utopie. Il constate également un différent sur 2 utopies différentes :« … sur le but lui même il y a confusion entre 2 systèmes : collectivisme et communisme, l’un autoritaire l’autre libertaire »  

Une confusion que l’on retrouve encore aujourd’hui au sein de la gauche et des partis français ?

On comprend que son auteur, pourtant radical dans ses propositions, se veut « réformiste » adepte du « pas à pas » car ayant conscience que la révolution qu’il propose ne peut se faire que par étape, respect et compréhension des réalités sociales, et donc dans la non violence…

Pour lui cette révolution sera lente mais devra tenir compte des nombreuses imperfections humaines ce qui le conduit à souhaiter, dans l’ensemble de cet essai, un respect de l’ordre et de l’autorité…

Voici donc un résumé de la première partie de cet essai à lire absolument :

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