Europe Ecologie : 50% d’agriculture biologique en 2020 : la bio pour tous c’est possible !
Europe Ecologie : une proposition par jour. Mes remarques, mes attentes, mes amendements mais aussi ce que j’entends autour de moi, vos commentaires… Aujourd’hui proposition 10 « 50% d’agriculture biologique en 2020 : la bio pour tous c’est possible ! » dans le chapitre 3 “Vers une alimentation saine pour tous : la conversion de l’agriculture européenne”
Remarques en italique, en mettant un peu de gras, puis je ferai suivre quelques commentaires…
Vers une alimentation saine pour tous : la conversion de l’agriculture européenne
En 2013, l’Union européenne mettra en place une nouvelle Politique Agricole Commune. Tous nos efforts au cours de cette mandature seront tendus vers la mise en place d’une Politique Alimentaire et Agricole Commune axée sur le développement de produits alimentaires de qualité, de l’agriculture biologique, paysanne et familiale, de la mise en place de la souveraineté alimentaire, de la préservation des ressources naturelles et la mise en place d’échanges équilibrés et équitables avec nos partenaires commerciaux.
Proposition 10 – 50% d’agriculture biologique en 2020 : la bio pour tous c’est possible !
S’il est vrai que tous les agriculteurs ne peuvent pas passer en bio du jour au lendemain, la majorité d’entre eux le peut en 10 ans à condition d’être accompagnés techniquement et économiquement. Une bio généralisée, c’est aussi la fin d’un prix injustement élevé, et c’est donc une bio accessible à tous.
Nous proposons donc un « plan européen de développement de l’agriculture biologique » qui harmonisera les moyens engagés dans les différents pays, fixera des objectifs intermédiaires nationaux, et dégagera des financements pluriannuels garantis pour :
- l’accompagnement des paysans en conversion bio (ou en projet) par des paysans déjà bio,
- la formation des agriculteurs et des techniciens (formation initiale obligatoire et formation continue),
- la recherche agronomique en bio (approche systémique, intégration de fermes-relais, prise en compte de l’environnement et du long terme),
- la sélection participative de variétés végétales adaptées à la bio,
- l’organisation de filières régionales et locales (regroupement de l’offre, adaptation des filières aux réalités techniques de la bio).
Conclusions :
Avec raison plusieurs personnes s’étonnent de ne pas voir apparaitre plus clairement « le combat contre les OGM » , on le retrouve seulement traiter dans quelques introductions de propositions (et une fois de plus on y retrouve d’autres sujets pouvant être des propositions)
Sinon pas grand chose à dire