Princess Bride / Le Couvent
Cette semaine et étant donné le nombre de films dont il va falloir vous parler je sors de mon stock 2 films dans deux genres très différents. Comme je vous l’ai dis je parlerai essentiellement de films méconnus voir inédits.
On commence avec Princess Bride : la fantasy étant à nouveau à la mode il est toujours bon de ressortir du placard des films du genre assez méconnu. Princess Bride en fait parti.
A l’origine Princess Bride c’est un livre : http://www.bragelonne.fr/livre.php?num_isbn=2914370768 de William Goldman. C’est beaucoup d’humour, de l’aventure, une histoire d’amour, de la magie et de la cape et des épées… Westley un valet de ferme, Inigo Montoya qui veut venger la mort de sa père « tu as tué mon père, je vais te tuer… » , Fezzik un gentil géant, le Terrible Pirate Roberts,… et la princesse bouton d’or…
Film sympathique et plein de fraicheur avec pas mal de bonnes idées peut être mal exploités mais cela en fait aussi son charme. Les personnages sont tous très originaux et plein de surprises, chacun n’étant pas forcément ce que l’on croit au départ.
Et puis bon les phrases mémorables telle que « tu es la reine des salopes » sont superbement placés 🙂
Vous en trouverez une critique ici : http://www.horreur.com/fiche_film.php?idfilm=702
On continue avec « Le Couvent ». Un genre tout à fait différent bien qu’on y retrouve là aussi une certaine fraicheur et beaucoup d’humour des fois très surprenants.
Un pure délire d’horreur qui fait plaisir à voir tellement ce film ne se prend pas au sérieu.
Pourtant l’histoire commence vraiment de manière très classique (enfin je ne parlerai pas de la scène d’introduction) : une bande d’adolescent (? enfin type dawson and co joué par des « adultescent ») bien stéréotypés. On peut y repéré par exemple la gouine type, le dragueur, l’intello, la blondasse, …
Nos ados décident d’aller se faire peur dans un vieux couvent abandonné, réputé hanté car il y aurait eu des horreurs. Pour le moment rien de plus classique…
Jusqu’au moment où le premier zombi apparait et là le film sombre (enfin s’envole) dans le délire le plus barré. Le sang fluo, la musique de drogué, les couleurs flashis, les zombies qui avancent de façon saccadés…
Non non vous n’êtes pas drogués, ne vous inquiétez pas c’est le film.
Des nonnes zombies il fallait oser. Mais ce film va encore plus loin dans les délires qu’il vous faudra découvrir. Après des films de zombis répétitifs et finalement très classiques cela offre une bouffée d’air frais qui donne le sourire (non ce n’est pas l’effet d’une substance illicite)
Voilà un lien vers la critique, à vous de découvrir : http://www.horreur.com/fiche_film.php?idfilm=308
Aujourd’hui, c’est la Sainte Martine, il y a plein de rimes à faire…
Bon passons à ces deux films:
The Princess Bride: hormis le grand-père (narrant l’histoire) et son petit-fils qui auraient pu jouer dans une enième pub des werthers original, on se croirait dans Willow (univers fantasy, décors en carton, musique de Horner , ah non même pas). J’ai pourtant attendu le "paic" jusqu’au bout du film mais il n’est finalement pas venu. Le film terminé, la déception vient en premier (de ne pas avoir vu Willow bien entendu), puis la colère (comment a t-on pu voir un film aussi niais). Le seul élément qui peut prêter à sourire sont ces phrases incongrues que nous balancent les personnages hauts en couleurs de cette fresque affligeante. Mais cela est bien trop peu, pour garder un bon souvenir d’un tel film: à réserver aux enfants qui n’aiment pas les werthers…
Le couvent (aka Comment faire un film totalement déjanté avec Play-Doh et Pif Gadget)
Mike Mendez n’a réalisé que deux films, mais l’un comme l’autre mérite le coup d’oeil.
(Pas de commentaire sur l’introduction, je vous laisse la découvrir par vous-même)
Tout commence par un scénario à la scream, les protagonistes de l’histoire endossant des rôles stéréotypés qui conviennent particulièrement à ce genre de films. La joyeuse bande de "teens" décide d’aller passer une soirée dans un couvent abandonné de tous, dans le but de prendre du bon temps. Jusque là tout est banal… mais ce n’est sans compter sur un groupe de satanistes foireux déjà présent sur les lieux avant l’arrivée du groupe "chair à canon". Les satanistes eux aussi sont bien entendu stéréotypés et le rituel qu’il avait entrepris ne peut avoir que des effets inattendus. Et voilà que des nonnes démones investissent les lieux à leur tour massacrant un à un les gens présents. Mais il faut voir comment: étalage de couleurs flashy, démarches à la benny-hill, tout devient rapidement délirant. Ce film est une experience à vivre, et je ne peux que vous conseiller de le voir.